Monika Gollet
Monika Gollet
Ecriture et poésie
BIENVENUE!
Poésie
64 pages noir et blanc
Format classique 13/20 cm
ISBN : 9782812121333
prix 9€50
Ce recueil de 41 poèmes chante les émois du souffle vital à la fois commun à la nature et aux hommes.
72 pages noir et blanc
Format classique 13/20 cm
ISBN : 9782812121715
prix 12€
"Ailleurs" est une invitation dans un un monde onirique où lumière et ombre se côtoient, où le rêve épouse la lancinante complainte de l'âme, mais où l'amour et l'espoir ne sont jamais loin.
78 pages noir et blanc
Format classique 13/20 cm
ISBN : 9782812137204
prix 12€
"Parce qu'il est des chaos du coeur et des coeurs dans le chaos..." Ce recueil aborde les thèmes de l'amour, l'écriture, le mal de vivre, le questionnement infini de l'homme face à son existence...La poésie se veut un souffle, une musique, une pensée intemporelle...
Livre Broché 14,8 x 21 cm
84 pages
ISBN 978-2-919125-03-6
Des sentiments généreusement exprimés. Une grande variété qui fait l’originalité de l’ouvrage et sa richesse. Le rythme est soutenu ou bien syncopé, et ajoute très souvent de l’étonnement à la lecture attentive.
Vous pouvez également commander ces recueils via contact.
Poèmes
Ile perdue
Tes lointains rivages
Mon île troublante
Tes sombres rochers
Mes phrases tremblantes…
Tes lames de maux
Mon âme mourante
Tes houles de mots
Mes pages dormantes…
Tes anciens naufrages
Mes larmes absentes
Ton rêve écorché
Ma plume sanglante…
Recueil « Aux mots inutiles »
Dernière Parole
Quand viendra le Temps dernier
Quand viendra la Nuit du jour
Quand la vie viendra pleurer
Le Sacré des nuits d’amour
Quand les vents deviendront fous
Quand les fous deviendront sages
Quand la mer fera naufrage
Sur ses rives qu’on bafoue
Quand viendra l’âge des Cendres
Quand viendra l’heure poignante
Des sanglots d’âmes errantes
Quand la Fin viendra descendre
Quand le Ciel deviendra noir
Pour cacher la lune en larmes
Quand la mort, le bruit des armes
Chanteront le Désespoir
Nous nous souviendrons de Nous…
Recueil « Cœurs et chaos »
Au phare
Gardien des eaux, œil de la mer qui guettes
Les grands bateaux blancs aux ailes de vent
Fiers, orgueilleux, toutes voiles devant
Défiant les cieux, leurs fureurs, leurs tempêtes
Lumière des flots aux ombres inquiètes
Quand au creux des vagues, l’espoir chavire
Ami des solitudes des navires
Qui vont, rêvant, à tes lueurs secrètes
Ne nous oublie pas, seigneur des orages
Et viens réchauffer nos récifs en pleurs
Au cœur des nuits aux sanglots de douleur
Où flotte le souvenir des naufrages
Toi, qui te tiens, solitaire fantôme
Sur le rocher noir de nos vains tourments
Eclaire-nous parmi les éléments
Et guide-nous sur l’océan des hommes…
Recueil «Ailleurs »
Je suis la nuit, l’ombre et le jour
La folie, l’absence et l’amour
Ce qui subsiste et qui précède
Je suis ce qui vit, croît, décède
Le rythme fou, l’or extatique
L’hymne et le carcan hiératique
Je suis l’ennui, je suis l’enfer
Et l’espoir qui brise les fers
Je suis hier et aujourd’hui
Je suis la passion et son puits
Où se noient tous nos vains mirages
Je suis l’enfant qui n’a pas d’âge
Et le vieillard de votre oubli
Lorsque s’endort au fond du lit
L’image aux contours élancés
Des flamboyants feux du passé
Je suis les soleils de vos yeux
Dans la grise agonie des cieux
Je suis l’oasis, le désert
Je suis la croix et le rosaire
Le blasphème et le doute immense
Ce qui finit, ce qui commence
Je suis l’alpha et l’oméga
La ride au front du renégat
Le cruel cri de l’imposture
De vos délires l’ossature
Je divise, approche et unis
Pardonne, délivre et punis
Je suis l’infini et le mur
Qui vous enferme et vous emmure
Dans des pensées de nostalgie
Je suis du cœur la névralgie
Et l’onguent des vives blessures
Je tiens, j’effraie et je rassure
Je suis de l’esprit la tempête
Je suis la douleur et la quête
Des vérités perdues et mortes
Quand le temps tue puis nous emporte
Je suis le linceul et la corde
Le doute seul et la discorde
Je tisse, déchire et je file
De mes doigts la vie qui défile
Je suis des souvenirs la moire
Je suis le Démiurge « Mémoire »…
CONCOURS POESIE MONTMORILLON
4ème prix sur le thème "la mémoire"
Profession de foi
Prends garde cher lecteur au « je » de nos voyages
Le poète est multiple et le mot son image
A mille et un rayons tantôt d’or, tantôt noirs
Le poème n’est qu’un secret jeu de miroirs
Amour, douleur, tempête
Rêveries ardentes
Mystère, folie, fête
Rimes confidentes
Méfie-toi lecteur de ces pleurs que l’on partage
Si nos plumes sont vraies, nos émois sont volages
Et la larme sublime au cœur des désespoirs
N’est qu’un instant infime d’un songe d’un soir
Folle envolée lyrique
Ou strophe ascendante
Liberté chimérique
Chanson décadente
Car nous sommes la Voix de la Muse sans âge
Qui déclame la vie, la passion et la rage
Le rire de l’enfance, la beauté, la mort
La nature sublime aux sensibles trésors
Murmures clairs, musique
Caresse charmante
Zéphyr ésotérique
Féerie clémente
Et si ton cœur, lecteur, résonne à nos ramages
Si ton regard se trouble au souffle de nos pages
C’est qu’en toi dort une âme éprise de clarté
De vérité, d’air pur, de vie, de liberté !
L'enfant
Elle allait... Sur son front, des rêves en bataille
Dans le cœur l'Idéal, pur et vertigineux
L'allure décidée, le regard lumineux
Et la mer recueillait ses espoirs en pagaille
Sur la rive, les flots lui chantaient des louanges
L'écume lui dressait de grands autels d'albâtre
Et le lent mouvement des grands ressacs blanchâtres
Dessinait près des nues l'aile blanche des anges
Quand le soleil mourait, quand les échos du jour
Se perdaient peu à peu dans un profond silence
Quand la douleur de vivre enseignait l'indolence
Le Ciel la transportait sur sa barque d'amour
Au-dessus des remparts, des toits noirs, des villages
Des clochers, des espoirs tournant à tous les vents
Des désirs, des gargouilles aux mots avenants
Les astres l'emmenaient dans un ardent voyage
Mais... La fin de la nuit sonnait comme le glas
Lorsque l'aube accourait en traînant ses misères
Et le songe enflammé se perdait dans les airs
Et l'enfant révoltée poussait un soupir las...
CONCOURS EUROPOESIE 2015
au profit de L’UNICEF
diplôme d'honneur
Textes
Extrait de "Rêverie en dérive", 4ème prix de la nouvelle sur le thème "Tempêtes" publiée aux éditions Oléronnaises.
"Les remparts se dressent fièrement, sombres et imposants devant moi ; les vagues grondent tout près, heurtant rageusement la pierre grise aux interstices noirs où les algues ont trouvé refuge…
Des remparts semblables... Même marche solitaire et même goût salé dans la bouche... Pourtant, des années ont passé… Pourtant, les digues avaient cédé…
Tout est salé ici, salé comme mon cœur… Vent salé, cheveux salés, lèvres salées, peau salée, amour salé, disparu aujourd’hui comme naguère, englouti par la férocité des ondes de la colère... Dix ans déjà, et cette sensation d’effleurer enfin une vérité dissimulée non loin de moi qui surnage péniblement...
Quelle est-elle cette vérité ? La conscience de la fragilité ? Celle de l’inconstance des choses, des êtres et des éléments ?
Ce n’étaient pourtant pas les mêmes remparts, ni le même amour, ni la même eau mais ce fut la même tempête... Et toujours nos pauvres corps ballottés, nos cœurs naufragés... Les mains qui voudraient se toucher, se reconnaître pour se sauver mais qui ne parviennent plus à saisir qu’une réalité fluide et mouvante qui s’échappe déjà et ne laisse en leur creux que le sel des larmes…
Et puis, soudain, ce calme étrange, ce ciel bleu improbable, cet air frais et grisant qui invite à nouveau vers un autre ailleurs de liberté comme l’odeur enivrant de l’ozone après l’orage…
La liberté, au loin sur l’horizon, inconnue et magnétique, insaisissable et désirable… La liberté… Celle d’être lucide et désespéré, pas assez pour mourir, juste assez pour vouloir l’impossible, ou le rivage doré d’un amour intense et différent... La liberté d’entendre de nouveau l’harmonie du monde, de voir de nouveau la beauté de son immensité… Ou l’incommensurable liberté de se sentir être.
Et cette angoissante dérive des certitudes et une seule illusion qui flotte encore au dessus d’un monde informe et dévasté : l’illusion d’avoir vu les illusions s’échouer à jamais…"
LA GUERISON
Ils ont voulu me guérir
Ils ont mis des chaînes sur mes pensées et des poids sur mes sentiments
Ils ont bâillonné mon rêve, lesté mes élans
De leurs mains avides, ils ont arraché toutes mes attaches
Puis ils m’ont poussée, hurlant « marche !»
Les pierres ont roulé sous mes pas, les rochers ont roulé sur ma tête
Les tombeaux ont roulé sur mes idées
J’ai voulu crier, j’ai voulu clamer, j’ai voulu pleurer
Mais non, il ne fallait pas
Il fallait juste marcher comme ils le voulaient, juste avancer
Pousser le jour du labeur, étouffer la nuit de la rêverie
Ils ont voulu me guérir
Ils m’ont dit « ne pense pas, ne songe pas, ne t’envole pas »
Ils ont mis des cordes à mes pieds puis ils ont tiré, tiré jusqu’à ce que mes orteils s’enfoncent dans le sable, s’enfoncent dans la cendre, s’enfoncent… jusqu’à sous terre.
Là, dans l’informe puits qu’ils avaient préparé pour moi, j’ai vu couler le Styx, et j’ai bu à son eau glacée
Ils m’ont dit « Voilà, sens-tu le froid ? Es-tu réveillé à présent ? »
Leur en voudrais-je ?
Ils ont voulu me guérir
Ils ont jeté des mots sans fleurs dans mes oreilles puis ils ont serré mes bras et m’ont demandé « Entends- tu le cri du réel ? »
Moi je n’entendais rien. J’entendais juste les pétales du monde craquer à l’intérieur de moi et le vent bruire au loin comme un appel. L’appel du vent, l’appel de l’ailleurs, l’appel et l’attente indéfinissable…
Ils ont voulu me guérir…
Et dans le reflet de l’eau glacé j’ai vu la rose du passé
Au sourire d’avenir…
Ils ont voulu me guérir…
Là, dans cette pièce informe où tous les possibles se mêlent,
Là dans cet espace où jaillissent des montagnes, où éclatent des comètes, où s’enivrent les étoiles,
Là, tout près de mon épaule
Où se tient un astre vétuste
Là, tout contre mon cœur,
J’ai vu une ombre se mouvoir
Comme un reflet d’or sur la moire
Où chante la nuit ses phonèmes…
J’ai pris mes mains et mes prières
Et je les ai envoyé valser
Dans le ciel noir et courroucé
Puis j’ai allumé les lumières,
Toutes les lumières de l’Espoir,
Celles de la Folie, du Rire et de l’Amour
Et dans le vain creux du Dérisoire
J’ai vu le Divin et l’Absurde
Et le rictus fade et glacé
De ce qui fut mon passé
Et j’ai jeté aux oubliettes
Ce souvenir qui me frôle
Là, parfois, derrière mon épaule
De mes entrailles et de ma voix
Est alors sorti un nouveau chant
Le rêve d’un enfant
Le rêve d’un vieillard
Le rêve d’un pays
Heureux et sans frontières
Sans arme et sans guerre
Sans cri, sans peur, sans faim
Un endroit, où enfin
Le Mal ne serait pas
L’incontournable voie
Quelque chose d’indéfini
D’utopique sans doute
Quelque chose d’infini
Qui serait une route
Ils ont voulu me guérir…
Ma guérison est d’avoir appris
Le prix de la lucidité…
Ma guérison est d’avoir appris
Le mot :
Humanité…
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